Ma conception de l'élu Guadeloupéen
Dans ma conception, l’élu guadeloupéen n’a pas vocation à être éternellement le porte parole, ni le porte serviette, d’un supposé guide venu d'ailleurs, ni d’un quelconque parti politique national.
Il nous faut nous habituer à Penser et Agir en Guadeloupéen. Cela implique le respect à l’égard des autorités de la République, mais un attachement prioritaire à répondre aux exigences de notre population. Voilà ma ligne de conduite.
Cela se traduit par une indépendance totale dans la réflexion politique, dans la définition des objectifs comme dans la stratégie la mieux adaptée, à nos circonstances, à notre environnement, notre vision de l’avenir.
Pendant la campagne électorale, je me suis impliqué, je me suis exprimé, mais pas en faveur d’un candidat, ni d’un parti politique national. Je me suis attaché à défendre les intérêts de la Guadeloupe et des Guadeloupéens.
J'ai aidé mes compatriotes à décrypter les propositions et les enjeux, à percevoir et comparer les aptitudes des postulants afin qu’ils puissent se déterminer, en fonction de leur propre grille d’analyse et de leurs propres convictions.
Grâce à cette stratégie, je suis aussi libre après qu’avant l’élection. Et quelque fut résultat, j’aurais été capable d’avoir la même liberté vis-à-vis du Président élu.
Et cette liberté, elle est précieuse, car c’est à ce prix que je pourrai interpeller le Président élu, si je constatais que la réponse qu’il a donnée à nos questions, avant l’élection, ne correspond pas à ce qui est réalisé une fois qu’il a conquis le pouvoir.