Télégramme adressé à Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la République

Monsieur le Président de la République,

Les Français ont fait leur choix. Par l’amplitude de votre victoire, ils vous ont donné le mandat et la légitimité nécessaires pour appliquer le programme que vous avez proposé à la Nation. Je me fais le porte-parole de la Guadeloupe pour vous transmettre des voeux de pleine réussite, pour le plus grand bénéfice de la France et de l’ensemble des Français.

En ma qualité d’élu guadeloupéen, Sénateur de la République, je vous avais saisi avant le scrutin des problèmes cruciaux dont la résolution est la clé de l’avenir de la Guadeloupe et du mieux être de la population guadeloupéenne.
J’ai noté avec beaucoup d’intérêt, à la fois dans votre réponse écrite et dans votre discours du Morne Vergain, aux Abymes, nombre de propositions qui répondent aux légitimes aspirations sur lesquelles j’avais sollicité votre attention. Je n’ai pas manqué d’indiquer à nos concitoyens combien cette prise en compte des intérêts supérieurs de la Guadeloupe me paraissait prometteuse.

Traditionnellement, l’outre mer est un domaine d’intervention privilégié de l’Elysée, et c’est souvent l’arbitrage final du Président qui préserve nos intérêts. Dans votre première déclaration, vous avez pris l’engagement, devant les Français, de ne pas les décevoir. Cela n’a fait que conforter l’attente des Guadeloupéens, de tous les Guadeloupéens, à votre endroit.

Vous vous êtes également engagé, Monsieur le Président, à agir vite afin d’enclencher la spirale économique vertueuse qui redonnera emploi et pouvoir d’achat. Là encore, l’acuité de nos difficultés et l’urgence à les traiter veut que cette exigence de célérité atteigne également les politiques spécifiques que vous avez imaginées pour sortir la Guadeloupe d’une crise économique et sociale chronique depuis trente ans.

Après l’aboutissement du processus institutionnel, je ne manquerai pas de vous solliciter à nouveau afin d’examiner les conditions de mise en place de ces politiques tant attendues ici, en Guadeloupe.

Je vous renouvelle, Monsieur le Président de la République, mes vœux de réussite personnelle dans la haute charge à laquelle vous venez d’accéder, car en assumant la magistrature suprême du pays, vous incarnez désormais cette France qui doit aller vers le succès collectif et individuel.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de  ma respectueuse considération.

Daniel MARSIN
Sénateur – Maire des Abymes