Commémoration 27 mai 2007 - Adresse 4

Publié le par Daniel MARSIN

Il nous faut "Penser et agir en Guadeloupéen"
 
 Qu’est ce que cela signifie ?
 
Penser et agir en Guadeloupéen, c’est avoir conscience du lien qui nous unit à ceux qui nous ont précédé, par delà la géographie, par delà l’épreuve du temps, allant des terres natales de trois continents au moins, aux civilisations précolombiennes disparues.
 
Penser et agir en Guadeloupéen, c’est comprendre pourquoi il faut honorer nos ancêtres, ceux qui se sont sacrifiés, et savoir le faire avec solennité, révérence, reconnaissance.
 
Penser et agir en Guadeloupéen, c’est concevoir une philosophie de la commémoration et aménager ou créer des lieux de mémoire, des monuments à la gloire de nos grands personnages.
 
Penser et agir en Guadeloupéen, c’est faire son devoir de mémoire et porter sa contribution individuelle à son expression vivace.
 
Penser et agir en Guadeloupéen, c’est observer l’enseignement de nos parents en pratiquant le respect de l’autre et la solidarité avec lui.
 
Penser et agir en Guadeloupéen, c’est en toute connaissance de cause du passé, faire acte de responsabilité au quotidien.
 
Et l’issue finale et fatale des événements de 1802 que nous commémorons nous enseigne que la victoire est dans l’Unité.
 
C’est parce que la cause de la Liberté n’a pas été systématiquement défendue par tous les Guadeloupéens, que l’esclavage a pu être rétabli.
 
Penser et agir en Guadeloupéen, c’est donc penser que l’Unité de la Guadeloupe vaut et vaudra toujours mieux que les divisions partisanes, surtout lorsqu'elles ne sont qu'importées.
 
En cette période de choix, mon rôle de responsable politique est de rappeler l’enseignement de Delgrès, Ignace, Solitude et les autres.
 
Lorsque l’intérêt des Révolutionnaires français fut d’abolir l’esclavage en 1794, ils l’ont fait.
Et lorsque leur intérêt fut de le rétablir, Napoléon Bonaparte a envoyé la troupe.
 
Et en 1802, comme aujourd’hui, ceux qui font systématiquement ce que Paris leur dit de faire, ont pris fait et cause contre leurs frères, trahissant la Guadeloupe, pour les chaînes leur soient remises.
 
Si Delgrès et Ignace pouvaient parler aujourd’hui, ils indiqueraient deux priorités à prendre en compte avant toute autre considération :
 
1. L’Unité de la Guadeloupe.
2. L’intérêt supérieur de la Guadeloupe.
 
Personnellement, je m’inscris et me comporte en disciple des Héros de la Liberté de la Guadeloupe et c’est à eux que va ma préférence, pour m’inspirer dans mon action politique.
 
Comme eux, je m’efforce de « Penser et d’Agir en Guadeloupéen ».
 
Honneur, respect et gloire à la mémoire de nos ancêtres qui ont donné leur vie pour notre liberté.
 
Aujourd'hui comme hier, Il n’y a pas de chemin facile vers la liberté et la responsabilité !

Publié dans Ma part de vérité

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